La médaille de St. Benoît a des origines très anciennes.

Il est certain que l'idée en fut suggérée par l'usage efficace que le Patriarche fit du signe de la croix contre les assauts du Démon racontés par St. Grégoire.

Le dessin de cette médaille fut établi par Benoît XIV. D'un côté, elle porte l'image de St. Benoît tenant une croix à la main, et de l'autre une croix plus grande avec des initiales latines. C'est parce que la croix qui y apparaît constitue un élément essentiel qu'on appelle cet objet la Médaille-Crucifix de St. Benoît.

Sur le revers, on y voit l'image de St. Benoît qui tient une croix dans la main droite et la Règle dans la gauche; à sa droite, une coupe d'où s'échappe une vipère (en souvenir du vin empoisonné auquel il réchappa miraculeusement); à gauche, un corbeau emportant le pain empoisonné.

Certains auteurs ont affirmé qu'à l'exception des médailles de la Sainte Vierge, aucune médaille n'est aussi répandue que celle de St. Benoît. Les nombreuses indulgences que le Saint Siège y a attaché témoignent de sa valeur exceptionnelle et la rendent plus chère et plus précieuse pour le peuple chrétien.

Une indulgence plénière est accordée à l'article de la mort à. tous ceux qui portent la Médaille, l'embrassent ou la tiennent entre les mains avec vénération, aux conditions suivantes:

1) recommander leur âme à Dieu.

2) se confesser et communier ou, si cela leur est impossible, invoquer le nom de Jésus avec des sentiments de contrition (ou avec le cœur si on ne peut pas parler).

Une indulgence partielle est accordée à ceux qui portent la Médaille, l'embrassent ou la tiennent entre les mains avec vénération

D'autres indulgences ont été rattachées par le passé à la Médaille de St. Benoît.

La médaille de St. Benoît peut être utilisée pour tous les besoins spirituels et temporels, à condition de l'utiliser avec foi. Cette médaille est efficace contre les épidémies, contre les poisons et certaines maladies, contre maléfices et les tentations du démon.

Les missionnaires ont contribué à sa diffusion dans le monde entier. Cette médaille obtient également la conversion des pécheurs, surtout à l'article de la mort.

La Médaille aide les parturientes, elle assure la protection de Dieu contre les dangers qui menacent notre vie ; elle permet d'avoir une mort Sainte et bonne.

La médaille de St. Benoît est très ancienne. Sa popularité naît au XIème siècle à la suite de la guérison miraculeuse d'un jeune homme, un certain Bruno, qui devint par la suite moine bénédictin et plus tard le Pape St. Léon IX.

Benoît est toujours invoqué comme patron de la Sainte Mort. Il apparut un jour à St. Gertrude et lui dit:

"Quiconque me rappellera la dignité dont le Seigneur a voulu m'honorer et me béatifier, en m'accordant une mort si glorieuse, celui-là, je l'assisterai fidèlement à l'article de la mort et je m'opposerai à toutes les attaques de l'ennemi à cette heure décisive. Son âme sera protégée par ma présence, elle restera tranquille en dépit de toutes les embûches de l'ennemi, et s'élancera heureuse vers les joies éternelles."

La médaille-crucifix de saint Benoît doit être BENIE par un prêtre ou par un diacre.

Parlons de l'indulgence partielle ou plénière que l'on peut -gagner en portant la -médaille crucifix. L'âme qui se présente devant Dieu a une dette envers Lui, parce qu'elle L'a offensé. Le péché ternit l'âme et la blesse à deux ni veaux : la faute et la peine. Un acte d'amour parfait envers Dieu, un acte qui unit la douleur de L'avoir offensé et l'intention de se confesser au plus tôt et de réparer, suffit à effacer tous les péchés, même les plus graves. Ces péchés ainsi pardonnés doivent être confessés dans la confession. il faut absolument se confesser si l'on a commis un péché mortel et que l'on souhaite communier (au moins à Pâques) ou lorsque l'on est en danger de mort.

Mais même si les péchés ont déjà été pardonnés en confession, l'âme doit encore expier pour chaque péché qu'elle a commis. Ainsi, après le pardon du péché, il faut généralement subir la peine. En effet, les cas sont rares dans lesquels la contrition est si parfaite qu'elle permet d'obtenir la rémission de toute la peine temporelle à subir pour le péché. Cette peine temporelle dont le pécheur est redevable à la justice divine n'est pas complètement remise, ni par le rachat ou la pénitence imposés par le confesseur, ni même par les preuves providentielles, rendues imparfaites par notre impatience et par notre manque de résignation qui s'opposent à la vertu purificatrice, ni encore par l'austérité à laquelle notre ferveur passagère nous incline.

Nous devons donc, pour nous racheter, avoir recours au trésor que l'Eglise met à notre disposition, à savoir les mérites infinis de Jésus et les grands mérites des Saints. Les chefs de l'Eglise ont été chargés par Dieu de faire profiter les fidèles de ce patrimoine spirituel, et cela est fait à travers les indulgences, qui règlent le compte de la justice divine. Si nous sommes baptisés et nous sommes en état de grâce, nous pouvons profiter des œuvres de rachat, puisque le baptême et la grâce sanctifiante nous unis sent au Christ et nous permettent de faire partie de la Communion des Saints. Le Code de Droit Canon définit l'indulgence comme la rémission devant Dieu de la peine temporelle pour les péchés qui ont déjà été remis quant à la faute que le fidèle montrant une bonne disposition acquiert sous certaines conditions par l'intervention de l'Eglise, laquelle, en sa qualité de ministre de la rédemption, dispense et applique d'autorité le trésor des mérites du Christ et des Saints.

"Un membre mort", dit St. Thomas, "ne reçoit pas le flux de vie qui circule dans les membres vifs".

Le chrétien mort pour la grâce ne peut donc pas avoir part aux indulgences, qui sont transmises aux membres vifs de l'Eglise. En outre, l'indulgence ne remet que la peine temporelle due pour les péchés qui ont déjà été pardonnés. "L'indulgence", dit le Droit Canon, est la rémission extracrementelle que l'autorité ecclésiastique fait devant Dieu de la peine temporelle due pour les péchés déjà pardonnés, compensation puisée dans le trésor intarissable de la Communion des Saints dans l'Eglise.

En utilisant ce capital spirituel, le pouvoir des clés supplée à notre indigence et nous procure, sous la forme du pardon, la remise de nos dettes.

L'indulgence peut être plénière ou partielle, suivant que l'Eglise veuille remettre la totalité ou seulement une partie de la peine temporelle que nous devons à la justice divine. L'indulgence suffirait à elle-même à remettre complètement nos péchés; toutefois, son efficacité dépend de notre disposition. Un effet volontaire pour un seul péché véniel nous rend incapables de gagner complètement une indulgence plénière.

Une préparation insuffisante de notre part fait donc qu'une indulgence plénière puisse devenir une indulgence partielle. C'est pourquoi l'Eglise, qui connaît notre faiblesse et nous imperfections, multiplie ses indulgences plénières afin que, même si nous n'obtenons pas un rémission totale de la peine, nous puissions tout de même bénéficier d' une rémission partielle.

Parmi les indulgences plénières ou partielles, il y en a qui sont rattachées à certains objets de piété que l'on peut porter sur soi, comme les crucifix, les chapelets, les médailles, etc., et ces indulgences font effet aussi longtemps que l'objet ne subit pas de changements substantiels.

L'indulgence des crucifix est liés au Christ, on ne peut donc rien y changer.

L'indulgence des chapelets est liée aux grains du chapelet; si on le souhaite, on peut changer la chaîne, etc.

Pour aider les moribonds et remettre la peine qu'ils auraient à expier au Purgatoire, l'Eglise bénit des crucifix qui sont appelés "Crucifix de la Bonne Mort" auxquelles elle rattache une indulgence plénière que l'on peut gagner à l'article de la mort.

Ce crucifix est également très utile tout au long de la vie, en particulier pendant les maladies, parce qu'il nous apprend à unir nos souffrances à celle de Jésus et, avec Lui, à les offrir généreusement à Dieu.


LA MEDAILLE-CRUCIFIX DE SAINT BENOIT

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